On the road again
Par ludo-deladrome | Le 05/06/2019 | Commentaires (0) | Vélo de route
Petit retour sur mes deux belles virées en vélo de route du week-end de l’ascension (30 mai au 2 juin). Entre belles et mauvaises surprises, je suis passé par pas mal d’émotions…
Jeudi 30 juin… à peine arrivé sur notre lieu de séjour que de bon matin, certes il est déjà 8h00, j’enfourche mon Tarmac pour un tour dans le massif de l’Estérel. La trace que je vais suivre, je l’ai récupéré sur le site openrunner… #ilestjoueurlemec
Je me rends donc depuis le camping vers le départ de ce parcours… et après quelques loupés dans les rues de Fréjus, je quitte enfin la ville pour m’engouffrer au cœur du massif de l’Estérel… Petite route goudronnée au milieu de nulle part parfois barrée par une barrière qui limite donc la présence de voiture sur ce secteur… C’est juste magnifique de ouf !!! Je suis encore plus estomaqué quand la route prend de la hauteur et surplombe la mer méditerranée… TROP BEAU !!!
Je passe par de multiples petits cols qui ne culminent guère au de là des 250 m d’altitude… Et puis les ennuis commencent… d’un bitume relativement ancien, je passe à une espèce de route oubliée où le macadam à fait place à des dizaines et des dizaines de trous !!! Un slalom commence et je sers les fesses pour ne pas crever !!! Et pourtant c’est loin d’être fini ! J’arrive à un carrefour d’où 3 pistes partent et une espèce de vieille route qui redescend !!! Pas d’hésitation… la route !!! Mais au bout de 500 mètres deux énormes grilles se dressent devant moi !!!! Sur l’une d’elle est écrit « pour cause d’effondrement de la route, veuillez emprunter la piste DFCI des 3 termes !!! ». Ça y est, je suis dans la m… J’attaque ce tronçon avec la peur au ventre. Un rapide coup d’œil sur le GPS pour savoir combien de temps peut durer le calvaire. Et bien ça risque de durer un peu !!!! Gloups !
Maintenant la piste descend très franchement et je suis debout sur les freins, souple sur les pattes arrières… Il faut impérativement ne pas crever, en tout cas pas plus d’une fois !!!!!! Parce que sinon le retour au camping risque d’être compliqué et long !!!
Je crois que je n’ai pas besoin de m’étaler en superlatif pour vous faire comprendre quel était mon bonheur quand j’ai enfin retrouvé le bitume d’une vraie route départementale pourtant très circulée. Je terminerais le parcours par cette grande route alors que je devais à nouveau retrouver les petites routes de l’estérel… mais comme dit l’adage : « chat échaudé craint l’eau froide ».
Finalement, beau tour quand même de 68 km et 1000 de D+ en 3h27… les vacances commencent bien !!!
En guise de conclusion de ce week-end à rallonge… j’ai une nouvelle fois enfourché mon Tarmac mais cette fois direction le Géant de Provence. Passer si près du Mont Ventoux sur le retour et ne pas s’y arrêter, cela aurait été dommage.
Alors, j’abandonne la voiture et mes deux femmes à l’entrée de Bédoin et me voilà parti pour un peu plus de 2 heures d’ascension. Et cela ne va pas être simple, il fait bien chaud au pied du Ventoux à 12h !!! Et après les premiers kilomètres d’échauffement les choses sérieuses commencent… et je ne mets pas longtemps à mettre le 36X30… Et mine de rien, ça passe pas si mal !!! Puis de 7-8%, on fait quelques passages à 9% et là ça pique un peu plus… le 36X32 est le bienvenu. Et puis finalement le Chalet Reynard arrive plus vite que je m’attendais. Niveau température on est bien et pas de vent !!!
J’attaque donc la dernière partie bien motivé… je suis dans le bon timing pour le faire en moins de 2h00… Et puis ce sera moins pentu jusqu’au dernier kil (6-7%). Mais comme souvent quand j’ai à faire face au chrono… le temps passe de plus en plus vite !!! Et hélas je coince à 1,5 km du sommet et le 36 devant ça pique les cuissots !!! #monreignepourun34
Au final… une montée en 2h11, c’est mieux que mes deux dernières ascension (2h15 et 2h28). Mais pas le temps de se refroidir… je pars maintenant dans la descente côté Malaucène et encore une fois le Tarmac est impressionnant de précision et rigidité et du coup, j’arrive à monter à des vitesses que jamais j’avais pris avec le Roubaix (+70km/h)… Gloups quand même parce que là si ça part à la faute, ça devrait sentir le chaud...
Arrivé à Malaucène, je retrouve mes femmes qui se sont baladées pendant que j'en ch... dans le Ventoux... alors en guise de récompense elles m'accompagnent pour déguster une bonne glace !!! #ohlesgourmands